EDITO

 

Les agences de presse ont une longue histoire. La libération des mœurs journalistiques qui a enflammé la France avec l’ordonnance du 2 novembre 1945 portant réglementation des agences de presse en est un nouvel épisode dont on ne peut que se réjouir, pour la liberté de l’information. Une véritable révolution recouvrant un changement substantiel de la consommation informative.

  « Elles sont le centre nerveux invisible qui relie toutes les parties de ce système, » comme aimait à le déclarer Wolfang Vyslozil, ancien gérant d’APA. Pour le grand public, ces institutions clé avec une importance substantielle pour chaque système de médias, sont des Organismes qui vendent régulièrement à la presse écrite et audiovisuelle des articles, informations, reportages, photographies, etc.

  Mais pour ce faire, elles doivent concilier les impératifs, quelques fois contradictoires, de rapidité, d’exactitude et d’exhaustivité. Jadis, pour faire leurs métiers respectifs, ces agences de presse disposaient de réseaux de télécommunications tels télégraphe, téléphone, téléscripteurs, télécopies, ondes radio, ondes hertziennes, transmission par satellite, courrier électronique.

 L’arrivée des médias sociaux et la généralisation de l’usage d’Internet ont contribué à faire passer les la diffusion de l’information à une nouvelle étape. Désormais, les articles 27 et 28 de la loi n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet ont introduit un certain nombre de réformes qui posent les bases d’un régime juridique et économique spécifique pour les services de presse en ligne, qu’il s’agisse de sites liés à un titre de la presse imprimée ou de sites d’information autonomes.

Un savoir-faire de spécialistes pour assurer l’efficacité de l’information.

Il est difficile cependant de comprendre les raisons qui font que les médias aient pris tant de temps à s’inscrire dans les stratégies d’information en ligne, comparativement à d’autres, puisqu’elles offrent des avantages considérables qu’on aurait tort de sous-estimer. A ne citer que la dissonance des voix contre un discours unique d’une pensée parfois désuète sur l’Afrique et/ou sa Diaspora.

 Rester fidèle à l’indépendance de l’esprit, une tâche exigeante que s’invective toute la rédaction. Y a plus qu’à croiser les doigts pour que le maître des horloges de la survivance n’ait pas décidé de faire repartir les aiguilles dans l’autre sens. Du fait des difficultés liées aux réalités économiques. Mais là est un autre sujet.

 

Olivier ENOGO

Fondateur et gérant de OR MEDIAS

meyriem
Author: meyriem

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.