Le bien-être fait partie de la longue liste oubliée des droits fondamentaux de la personne humaine
Comment définit-on le bien-être?
Le bien-être est un concept dont il n’existe pas de consensus autour d’une définition unique, ce qui ne surprendra personne car il semblerait que nous travaillons souvent contre nos propres intérêts.
Nous savons que l’activité physique améliore notre santé, mais nous inventons des prétextes pour en faire le moins possible. Manquer une séance d’entraînement ne nous causera pas de crise cardiaque ou ne provoquera pas d’AVC, alors nous décrochons aisément sans remords pour un temps.
En fait, nous laissons nos désirs à court terme l’emporter, sur notre bien-être à long terme.
Le bien-être est souvent opposé au stress.
Nous savons qu’un certain nombre de situations mettent notre corps à rude épreuve. Le stress peut nous rendre malade. S’il est suffisamment constant ou grave, il peut nous tuer, mais là encore, une absence totale de stress n’est pas non plus bénéfique.
Trop de sucre et d’aliments frits sont mauvais pour notre santé! Mais l’après midi passée entre parents et amis nous a rechargé le moral. Alors nous prenons une poignée de bonbons ou de chips sans même y penser.
Nous essayons de mesurer le bien-être mais étant donné que c’est un concept subjectif, il est généralement mesuré à l'aide d'auto-déclarations.
Ces tentatives de mesures permettent de savoir comment est perçu le bien-être dans la population :
– Le Bien-être émotionnel,
– Le Bien-être psychologique,
– Le Bien-être physique,
– Le Bien-être économique,
– Et le Bien-être social,
Nous reconnaissons aussi que l'anxiété, les frustrations, les conflits, l'épuisement professionnel, la pauvreté, un mode de vie malsain et bien d'autres traumatismes émotionnels, psychiques ou physiques ont des effets avérés sur notre santé.
Comment peut-on influer sur ces situations?
La première proposition est de se rendre compte, de prendre conscience de tous les évènements qui influent sur notre vie et sur notre “bien-être”. En particulier, identifiez les conflits relationnels qui pour nous ne sont qu’un mode de vie? Dois-je aussi mentionner la façon dont nous emmagasinons et dépensons de l’argent pour faire face à l’anxiété?
Ensuite, nous devons prendre conscience du fonctionnement de notre cerveau, en re-visionnant toutes les histoires, les récits que nous détenons tous sur nous-mêmes.
Enfin, il nous faudra d’identifier nos plus grandes aspirations dans la vie et aligner nos comportements et expériences de tous les jours avec celles-ci.